Les Canadiens s'attendent à ce que leur employeur les aide à naviguer dans le labyrinthe des systèmes de santé public et privé

- Moins de la moitié des travailleurs reçoivent un soutien adéquat lorsqu'ils sollicitent l'aide de leur employeur, et la majorité des employeurs et des employés considèrent que le maintien d'un système de santé durable repose principalement sur les régimes collectifs de soins de santé offerts par les employeurs. -

MONTRÉAL et TORONTO, le 17 juin 2013 /CNW/ - Au Canada, plus de la moitié (55 %) des travailleurs souffrent d'une maladie chronique ou des séquelles d'une blessure grave, ce qui alourdit d'autant plus le fardeau qui pèse sur le système de santé du pays. Étant donné la prévalence de ces cas, les Canadiens comptent sur le fait que leur employeur les aidera à naviguer dans les méandres bureaucratiques des systèmes de santé public et privé. D'après la 16e édition annuelle du Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé, près des deux tiers (61 %) des travailleurs qui n'ont pas encore eu recours au système de santé s'attendent à ce que le promoteur de leur régime leur soit d'une grande assistance.

Sur le plan régional, deux tiers (66 %) des répondants des provinces de l'Atlantique sont de cet avis. Viennent ensuite les répondants de la région Manitoba/Saskatchewan et du Québec (63 % pour chacune de ces régions). La proportion diminue encore lorsqu'il s'agit des Ontariens et des Albertains (60 %), mais c'est en Colombie-Britannique (54 %) que les répondants semblent le moins enclins à avoir des attentes élevées envers le promoteur de leur régime. Quant aux répondants qui ont eu à jongler avec les systèmes de santé public et privé, c'est moins de la moitié (47 %) d'entre eux qui ont obtenu une assistance adéquate de leur employeur. Par ailleurs, les Albertains ne reçoivent un soutien que dans deux tiers des cas (33 %).

« À l'heure actuelle, il existe une vaste zone grise en ce qui a trait aux services couverts par les différents fournisseurs de soins de santé. Par conséquent, les travailleurs ne savent pas exactement vers qui se tourner pour obtenir de l'aide, déclare l'un des membres du Conseil consultatif du Sondage, John McGrath, de la Great-West, Compagnie d'Assurance-Vie. Un nombre important de participants à un régime souffrant d'une maladie chronique ou de séquelles d'une blessure grave peuvent perdre en temps et en productivité, faute de savoir à qui s'adresser pour obtenir des renseignements sur les services et les couvertures. Ces constatations devraient donc constituer un signal d'alarme incitant à une meilleure collaboration entre les intervenants. »

Selon les résultats du sondage, tant les participants à un régime (81 %) que les employeurs (90 %) reconnaissent l'importance des programmes de promotion de la santé au travail dans le maintien à long terme d'un système de santé publique durable. Par conséquent, offrir des programmes de santé publique au travail pourrait contribuer à la prévention des maladies et à la gestion des maladies chroniques. Trois quarts (74 %) des travailleurs aimeraient pouvoir profiter, sur leur lieu de travail, de programmes de santé publique tels que des cliniques de vaccination contre la grippe, le dépistage de maladies ou l'évaluation des risques pour la santé, services qui leur seraient accessibles pendant les heures de bureau. De plus, près de neuf répondants sur dix (88 %) indiquent que s'ils avaient accès, sur leur lieu de travail, à un programme de dépistage pour un problème de santé qui les préoccupe personnellement, ils y participeraient probablement.

« Par le passé, les participants à un régime se sont montrés réticents à l'idée de que leur employeur ne se préoccupe trop de leur santé, a expliqué Marilee Mark, de la Financière Sun Life, également membre du Conseil consultatif. Toutefois, cette situation tend à changer à mesure que les employés font preuve d'une plus grande ouverture, au point où ils s'attendent même à ce que les promoteurs de régimes s'emploient davantage à offrir des services de santé autres que ceux prévus dans le cadre des régimes d'avantages sociaux conventionnels. Heureusement, les employeurs sont également du même avis, dans la mesure où les conditions nécessaires sont réunies. Agir en fonction de cette harmonisation peut simplifier la prestation des soins de santé et éliminer certaines des contraintes budgétaires et opérationnelles auxquelles est soumis le système de santé. »

Les promoteurs de régime sont de plus en plus ouverts au fait de mettre en place des programmes de santé publique et de prévention des maladies au travail. Neuf sur dix (91 %) affirment qu'ils seraient prêts à mettre en place des cliniques de vaccination si ces dernières étaient soutenues par des incitatifs fiscaux, tandis qu'un pourcentage similaire disent qu'ils offriraient sur place des programmes de dépistage du risque pour les maladies (87 %) et de prévention des maladies chroniques (88 %) si ces derniers étaient soutenus davantage par le gouvernement ou par les services de santé publique.

Les bons paramètres

Connaître les bons paramètres est essentiel pour décider des programmes adéquats à mettre en place et assurer une meilleure coordination entre les systèmes public et privé. Le Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé révèle que l'absentéisme fait partie de ces paramètres.

Plus de la moitié (52 %) des promoteurs de régime font un suivi formel de l'absentéisme, ce qui représente une augmentation de 14 points par rapport à l'an dernier. De plus, même si sept promoteurs de régime sur dix disent collaborer avec leur assureur ou leur conseiller en avantages sociaux pour analyser les facteurs expliquant l'absentéisme dans leur entreprise, un grand nombre d'entre eux (44 %) ne prennent aucune mesure après avoir pris connaissance de ces facteurs.

Pierre Marion, membre de Croix Bleue Medavie et du Conseil consultatif, ajoute ce qui suit : « Les promoteurs de régime sont de plus en plus conscients de la prévalence des maladies chroniques et de l'incidence que cette dernière peut avoir sur les employés et l'entreprise. Pourtant, lorsqu'il s'agit de mieux comprendre l'absentéisme, il est également clair qu'il y a place à amélioration et qu'il est nécessaire d'élaborer des programmes ciblés qui motivent les employés et réduisent l'absentéisme. De telles initiatives sont avantageuses pour les travailleurs, les entreprises canadiennes et le système de santé. »

Note à l'éditeur : Le Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé peut être téléchargé à partir du site www.sanofi.ca.
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Méthode d'enquête
L'édition 2013 du Sondage Sanofi Canada sur les soins de santé est l'œuvre du Groupe de recherche marketing de Rogers Connecte, qui agissait pour le compte de Sanofi Canada. Le sondage a été réalisé en ligne, du 15 janvier au 18 janvier 2013. Au total, un échantillon national de 1 502 participants principaux à un régime collectif de soins de santé ont répondu au sondage. Les données ont été pondérées de telle sorte que la répartition en fonction de l'âge, du sexe et du lieu de résidence reflète la population adulte selon les données du recensement de 2006. Afin d'obtenir également le point de vue des employeurs sur la question, le sondage a été effectué conjointement avec un autre sondage en ligne réalisé, cette fois, auprès de 106 promoteurs de régimes de soins de santé de partout au pays.

À propos de Sanofi
En tant que chef de file mondial et diversifié du secteur des soins de santé, Sanofi recherche, développe et diffuse des solutions thérapeutiques axées sur les besoins de patients. Les principales forces de Sanofi en matière de soins de santé correspondent à sept plateformes de croissance : Solutions Diabète, Vaccins Humains, Autres Produits Innovants, Santé Grand Public, Marchés Émergents, Santé Animale et Nouveau Genzyme. En outre, Sanofi est cotée à Paris (EURONEXT : SAN) et à New York (NYSE : SNY).

Parmi des filiales canadiennes de Sanofi, on trouve Sanofi Canada (produits pharmaceutiques), Sanofi Pasteur (vaccins), Sanofi Santé grand public (produits de santé et cosmétiques), Genzyme (maladies rares) et Merial (santé des animaux). Ensemble, ces sociétés comptent plus de 1 700 employés un peu partout au pays. En 2012 , les filiales de Sanofi ont investi 122 millions de dollars dans la recherche et le développement au Canada, ce qui a permis de créer des emplois, d'augmenter le volume d'affaires et de faire naître des occasions dans tout le pays.

SOURCE : SANOFI CANADA

Pour plus de renseignements:

Catherine de Montigny
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